Intelligence Artificielle générative : les métiers du futur
IA générative : de nouveaux enjeux
Les algorithmes de l’IA générative, comme chat GPT, sont capables de générer des contenus originaux en apprenant de contenus déjà existants.
L’adoption de ces outils soulève une multitude de questions, allant de la simple interrogation pratico-pratique à des enjeux bien plus complexes d’éthique et de législation.
On peut notamment s’interroger sur l’impact de cette nouvelle technologie sur les métiers existant. Si la machine ne va pas remplacer l’humain dans l’immédiat, nous allons bien être obligés d’apprendre à collaborer avec cette intelligence artificielle dans les mois et années qui viennent, sous peine de louper le tournant de cette nouvelle révolution digitale.
L'émergence de nouveaux métiers
Pour nous aider à apprivoiser et à tirer le meilleur de cette technologie, de nouveaux métiers ont récemment émergé, amenés à prendre de l’ampleur dans les prochaines années. Voici une liste non exhaustive des métiers liés à l’IA générative :
- Directeur IA : en haut du podium des métiers liés à l’IA, le directeur a la charge de définir et mettre en œuvre l’ensemble de la stratégie et la gouvernance d’une entreprise en matière d’intelligence artificielle. Un métier dans la continuité du Directeur Data, chargé de coordonner tous les projets d’envergure qui touche à l’IA, avec néanmoins davantage de complexité du fait de la sophistication de la data inhérente à l’intelligence artificielle. Une forte expérience et des compétences techniques et managériales sont évidemment attendues sur ce poste.
- Architecte IA : le métier est au cœur de la conception des systèmes et des infrastructures pour déployer les solutions d’IA à grande échelle. Le rôle nécessite une compréhension approfondie des modèles d’IA, des algorithmes et des besoins des entreprises en matière de données. L’architecte en IA doit posséder un large éventail de compétences techniques : connaissances en machine learning, deep learning, ingénierie logicielle ou encore data science.
- Responsable de l’éthique : comme son nom l’indique, il s’assure que les systèmes d’IA sont développés et utilisés de manière éthique et examine les technologies sous l’angle des valeurs humaines. Il travaille notamment sur la transparence, la responsabilité, la prévention des biais et la protection de la vie privée. Il doit posséder des compétences techniques, juridiques et… philosophiques.
- Cogniticien : il analyse les comportements, raisonnements et processus de pensées humains pour améliorer les systèmes informatiques. Il est responsable de la conception et du développement de systèmes comme les assistants vocaux ou les algorithmes d’apprentissage automatique qui répondent mieux besoins émotionnels et cognitifs des utilisateurs. Un métier qui nécessite des compétences dans le domaine des sciences humaines, la modélisation et le traitement de l’information.
- Chef de projet chatbot : spécialiste en traitement du langage naturel (NLP), il identifie les besoins en IA conversationnelle d’une entreprise. Il propose et met en œuvre les chatbots, les applications de traduction automatique et les outils de traitement du langage naturel. Les compétences clés sont la maîtrise des outils digitaux (programmation, développement, data analyse…), du langage naturel et du machine learning.
- Prompt Engineer : sorte de dresseur de l’IA, il a la charge de trouver les meilleures façons de discuter avec une IA, de lui proposer les meilleures requêtes (les fameuses prompts) pour que cette même IA puisse ensuite fournir la meilleure réponse possible à une demande. Ce métier demande des compétences certes techniques mais également littéraires et en communication.
Un chamboulement du monde du travail
L’ensemble des métiers touchant déjà de près ou de loin à l’intelligence artificielle sont amenés à prendre de l’ampleur ces prochaines années, parallèlement au développement de l’utilisation de l’IA générative.
Ces nouveaux métiers reflètent l’évolution rapide de l’IA et de ses applications dans l’ensemble des domaines professionnels, de la technologie à la santé en passant par les finances ou l’industrie. Il est évidemment indispensable de rappeler que ces métiers vont rapidement évoluer pour suivre les besoins et les opportunités business, et plus largement l’ensemble de l’économie, et que cette nouvelle technologie risque de chambouler le monde du travail dans les prochaines décennies.
L’impact concret sur les métiers actuels à moyen terme est encore difficile à mesurer, mais une certitude : de nombreux métiers restent encore à (ré)inventer face à la réelle révolution que représente l’essor de l’intelligence artificielle dans le monde.
Comment recruter ces nouveaux profils ?
Face à des métiers émergents et une technologie récente, les formations spécifiques sont encore peu nombreuses et les professionnels exerçant en IA générative assez rares sur le marché. Il peut être compliqué de trouver les bons candidats, ou même tout simplement de se faire une idée du type de profil pertinent pour son entreprise.
Le marché du recrutement est heureusement habitué à voir émerger de nouveaux métiers. Les recruteurs ont appris à faire preuve de flexibilité et à s’adapter rapidement aux tendances – l’essor de la digitalisation des entreprises au cours des dernières années en est le parfait exemple.
Une des clés pour recruter le bon profil réside dans le cadrage de son besoin en définissant le plus précisément possible ses objectifs et ses besoins à moyen et long terme.
- Qu’attendez-vous du profil ?
- Sur quels types de projets ?
- Quel sera son positionnement hiérarchique ?
Une fois les attentes cernées, il faut aller chercher des professionnels qui ont soit les compétences attendues – ce qui peut être particulièrement complexe sur un marché encore balbutiant – soit des compétences qui se rapprochent de vos besoins. Pour des profils comme mentionnés dans notre article, les professionnels de la Data, ingénieurs, développeurs, data analysts, qui vont d’ores et déjà maitriser les langages de programmation, le machine learning, la gestion de données, les sciences cognitives…
Quelle que soit votre recherche, s’appuyer sur un professionnel du recrutement spécialisé dans les profils techniques est souvent incontournable. Il saura vous conseiller pour prendre du recul et ainsi mieux cerner votre besoin en fonction de la maturité de votre entreprise sur les sujets d’IA. Il identifiera plus rapidement les candidats correspondant à vos attentes et aura plus de facilité à les approcher pour leur vendre votre opportunité.
De plus, ces métiers étant ultra techniques et encore peu connus, les candidats auront important rôle d’évangélisation à jouer dans leur future entreprise. Les soft skills auront une importance capitale pour accompagner la transformation de l’état d’esprit, des process et de la culture d’entreprise. Les consultants en recrutement savent parfaitement trouver les profils alliant compétences techniques et comportementales, capables d’accompagner le changement.